Libéralisme

Les principes du libéralisme constituent le fondement de nos positions, notre cap politique. Notre interprétation du libéralisme se fonde sur l’idée que les libertés, l'autonomie et la dignité de l'individu doivent être l'objectif ultime de toute politique. Le libéralisme ne peut pas être réduit à  « moins d'État ». Les libertés et l’intervention de l'État ne constituent pas une contradiction. Il existe des mesures et des formes d’intervention étatique qui non seulement augmentent les libertés, mais qui en sont une condition préalable. Le libéralisme ne se méfie pas seulement des dérives du pouvoir de l’État. Il se méfie de toute concentration de pouvoir. 

Si la relation entre l'État et les libertés n'est pas linéaire, il en va de même pour la relation entre les libertés et la responsabilité. De même que la neutralité et la souveraineté de la Suisse ne sont pas, de notre point de vue, une fin en soi de la politique, mais un moyen au service de la liberté individuelle, il en va de même pour la démocratie. Elle n'est pas une fin en soi, mais elle est su service  des libertés. Mais comme il est impossible d'atteindre la liberté de tout le monde si tout le monde ne peut pas s'impliquer, nous considérons qu'un libéralisme sans démocratie est impensable. 

Nous sommes conscient·es que le libéralisme est activement combattu en tant qu'ennemi. Le libéralisme doit donc se défendre. Le libéralisme constitue aujourd'hui avant tout par un pare-feu conséquent contre la droite anti-libérale.

Juillet 2024 : Le papier de position est en phase de travail.