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Rapport annuel 2024

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10 ans d’Opération libero

Qui l’aurait cru ? Fin 2014, remontés après l’acceptation de l’initiative « contre l’immigration de masse », nous avons eu l’idée de distribuer des capotes pour déjouer l’initiative Ecopop, dont le but affiché était la stabilisation démographique. C’était le baptême du feu d’Opération Libero.

À l’époque, nous ne savions pas exactement vers où nous nous dirigions. Au fil des ans, beaucoup de choses ont changé autour de nous et chez nous. Ce qui est resté, c’est notre engagement ardent en faveur d’une société ouverte et progressiste, libérale et juste, dans laquelle chaque personne est égale en dignité et en droits et peut s’épanouir comme elle veut.

L’année de notre 10e anniversaire n’a pas été facile : ni pour le monde, ni pour nous. Trump a été réélu et ne cesse depuis de s’attaquer aux fondements de la démocratie libérale. Les forces autocratiques et populistes de droite ont le vent en poupe et prennent de plus en plus souvent le pouvoir. Et bien sûr, la gaffe de Sanija et la tempête de critiques qui s’en est suivie nous ont beaucoup occupé·es.

Mais nous avons aussi fait bouger les choses : nous avons lancé l’Initiative Europe, qui a donné le coup de pouce nécessaire aux négociations sur les Bilatérales III. En novembre, nous avons déposé avec succès l’Initiative pour la démocratie - un effort incroyable de la société civile. Nous avons fait campagne pour la Convention européenne des droits de l’homme. Et nous avons pris position contre le prochain flot d’initiatives isolationnistes de l’UDC et contre le démantèlement de la diversité des médias.

La NZZ a annoncé une nouvelle fois notre décès imminent, comme elle le fait avec certitude depuis dix ans. Une chose est sûre : nous ne manquons pas de travail. Nous devons nous engager, surtout en ces temps difficiles. Il nous faut une démocratie libérale et résistante !

Merci pour votre engagement et bonne lecture !

Sanija et Stefan

Sanija Ameti

Sanija Ameti
Coprésidente Opération Libero

Stefan Manser-Egli

Stefan Manser-Egli
Coprésident Opération Libero

Anniversaires célébrés
Parts de gâteau partagées
Mentions dans les médias de l’Initiative Europe en avril
Signataires de la lettre ouverte CEDH
Annonces de décès par la NZZ
Signatures validées pour l’initiative pour la démocratie
Courriers reçus en une seule journée
Batterie moyenne au secrétariat
Engagement pour un démocratie résistante
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Ce que nous avons fait avancer en 2024

« Le déclin d’Opération Libero », titrait la NZZ fin décembre. Une fois de plus. C’est une constante dans un monde qui évolue par ailleurs si rapidement. Heureusement, ce n’est pas la NZZ qui décide si notre engagement en 2024 était important et si nous avons un avenir. C’est vous.

Des arguments, on en a. Nous nous sommes battu·es pour une Suisse forte en Europe, pour une démocratie qui tient bon, pour l’État de droit et la CEDH. Nous avons combattu les initiatives extrémistes de l’UDC et à ses envies de Suisse à huis clos. Nous nous sommes engagé·es pour des médias forts et pour un libéralisme résistant, pour une démocratie en plein épanouissement. Et surtout, nous y avons mis du cœur, même face aux rafales du moment.

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Pour une Suisse qui s’assume en Europe

2024 a été une année marquée par l’Europe. Le 2 avril, nous avons lancé à Berne l’Initiative Europe - en collaboration avec l’Alliance Europe, composée de 11 organisations. Les objectifs de ce projet d’avenir proactif : susciter une décision de principe en faveur de la coopération européenne, donner une voix à la majorité pro-européenne et renforcer les négociations du Conseil fédéral avec l’UE.

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La première initiative populaire menée par Opération Libero nous a demandé beaucoup d’efforts. Nous avons mobilisé des bénévoles pour collecter les signatures, produit des vidéos, combattu les « fake news » de l’UDC, cherché des personnes prête à parrainer nos feuilles de signatures, mené de nombreuses discussions dans la rue, beaucoup débattu lors et répondu aux questions des médias.

Dans un entretien avec la rédaction francophone de Blick, Sanija a invité à construire un nouveau récit autour de la place de la Suisse en Europe. « Allons-nous reconnaître que nous sommes au centre de l’Europe ? Et que cette Europe de paix, de liberté et de démocratie est au cœur de nos identités ? Allons-nous défendre des valeurs démocratiques et libérales ? »

À l’occasion de l’anniversaire des Bilatérales I en juin, nous avons parcouru Zurich avec une table de discussion, invitant la population à réfléchir et à débattre avec des déclarations frappantes. Lorsque les propriétaires milliardaires de Partners Group ont lancé leur initiative europhobe (« Initiative Boussole ») début octobre, nous avons corrigé leurs affirmations populistes et infondées. Nous nous y opposons vigoureusement.

Le 20 décembre, le Conseil fédéral a annoncé l’aboutissement des négociations avec l’Union européenne. Il s’agit d’une étape extrêmement importante pour les Bilatérales III, mais le combat politique en Suisse ne fait que commencer. La veille déjà, nous avons lancé notre campagne d’affichage, avec laquelle nous voulons allumer le feu dans le camp pro-européen. Dans les mois et les années à venir, il faudra un camp pro-européen fort, qui tire à la même corde pour défendre la Suisse ouverte contre les roulements de tambour populistes de l’UDC et de ses milliardaires à la remorque.

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Afin de se concentrer pleinement sur les Bilatérales III, les membres du comité d’initiative ont décidé début 2025 de ne pas donner suite à l’initiative populaire. La Suisse a désormais besoin de la solution la plus rapide et la plus simple pour renforcer la coopération européenne. L’initiative était un coup de pouce et les Bilatérales III peuvent remplir plus rapidement et plus facilement des objectifs essentiels de l’Initiative Europe. C’est aussi une question de ressources, car nous n’avons pas de milliardaires derrière nous.

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Même si nous ne poursuivons pas pour l’instant l’objectif d’un article sur l’Europe dans la Constitution, chaque minute investie dans l’Initiative Europe a valu la peine : nous avons pu mobiliser et sensibiliser des milliers de personnes et marquer positivement le discours sur l’Europe. Merci à toutes les personnes qui ont contribué à faire avancer le dossier ! Tout cela nous permet d’aborder avec confiance la décision fondamentale à venir sur notre place en Europe.

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Lisa Marchon
Équipe initiative europe

Dominic Ullmann

Dominic Ullmann
Équipe initiative europe

Delia Kläger

Delia Kläger
Équipe initiative europe

Thomas Portsmann

Thomas Porstmann
Équipe initiative europe

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Janina Schombach
Équipe initiative europe

Till

Till Burckhardt
Équipe initiative europe

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Paul Hofer
Équipe initiative europe

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Dennis Teichmann
Équipe initiative europe

Marija Ramljak

Marija Ramljak (démission)
Équipe initiative europe

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Cécile Kryl (démission)
Équipe initiative europe

Stefan Schlegel

Stefan Schlegel (démission)
Équipe initiative europe

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Pour un droit de cité équitable

C’est fait ! L’année Libero 2024 était placée aussi sous le signe de l’Initiative pour la démocratie, que nous avons déposée avec succès en novembre !

Ainsi, nous nous sommes rapproché·es de l’objectif de pouvoir appeler la Suisse une démocratie à part entière. La large alliance de la société civile a tout donné et s’est déplacée chaque jour dans les rues pour récolter les signatures nécessaires. En janvier, l’information a été officiellement confirmée : l’Initiative pour la démocratie a abouti.

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Tout au long de l’année, nous avons travaillé d’arrache-pied pour atteindre notre objectif en termes de signatures. Nous avons récolté des signatures dans la rue, produit notre propre podcast Mia Migra, écrit des tribunes et, le 2 août, posté des mèmes et raconté l’histoire de Liridona sur notre blog. Des histoires comme celle de Liridona (et bien d’autres) nous rappellent à quel point notre processus de naturalisation est discriminatoire et arbitraire. Le fait que les questions les plus pointues et les plus suggestives soient posées en fonction de la commune dans laquelle une personne souhaite se faire naturaliser est indigne de notre démocratie. Avec l’initiative pour la démocratie, nous voulons mettre un terme à cela.

Après la phase de collecte, nous entrons dans la phase politique suivante - et plus importante encore. Nous nous préparons d’ores et déjà à la campagne de votation et nous savons qu’elle sera rude. L’immigration est et reste le thème que l’UDC exploite depuis des décennies à travers des campagnes racistes et discriminatoires. Il est donc d’autant plus important de faire enfin un pas dans la direction du progrès en matière de politique migratoire. Pour cela, il faut un concentré d’énergie, de ressources et d’euphorie démocratique. Car notre démocratie n’est pas tout à fait accomplie, mais elle peut le devenir.

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Elena Allendörfer
Équipe initiative démocratie

Annina Fröhlich

Annina Fröhlich
Équipe initiative démocratie

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Anna Sigrist
Équipe initiative démocratie

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Rahel Schaub
Équipe initiative démocratie

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Rona Bolliger
Équipe initiative démocratie

Stefan Manser-Egli

Stefan Manser-Egli
Équipe initiative démocratie

Nicolas Willimann

Nicolas Willimann
Équipe initiative démocratie

Ameen Mahdi

Ameen Mahdi (démission)
Équipe initiative démocratie

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Judith Schenk (démission)
Équipe initiative démocratie

Bruno Zanvit

Bruno Zanvit (démission)
Équipe initiative démocratie

50 Jahre EMRK

Protéger ce qui nous protège

Au printemps, le Parlement a exigé que la Suisse « ne donne plus suite » à l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme sur le climat concernant les Ainées pour le climat. C’est ahurissant ! L’effet protecteur de la Convention européenne des droits de l’homme et de la Cour, qui en est la gardienne, repose sur le fait que les arrêts sont contraignants. Nous ne voulions pas laisser le Parlement affaiblir la CEDH et nos droits fondamentaux.

Nous avons donc écrit une lettre ouverte au Parlement et au Conseil fédéral pour leur demander d’agir de manière responsable et de défendre la CEDH. Nous avons réussi à réunir 30 ONG et à peu près autant de premières et premiers signataires issu·es du domaine des droits humains pour défendre cette cause. Nous n’abandonnons pas les acquis de la protection des droits humains sans nous battre.

Le Conseil fédéral a réagi en août 2024 en déclarant de manière désinvolte qu’il avait déjà suffisamment mis en œuvre l’arrêt de la CEDH – ce qui est tout simplement faux en matière de politique climatique. Nous n’avons pas baissé les bras. Avec les Aînées du Climat, Greenpeace, Amnesty Suisse et la Plateforme des ONG pour les droits humain nous avons convoqué une conférence de presse à la dernière minute. Nous avons précisé que le Conseil fédéral se faisait le porteur d’eau de l’UDC, qui veut même dénoncer la CEDH. La CEDH a toujours réussi à établir de nouvelles normes dans le domaine des droits humains, qui sont aujourd’hui considérées comme allant de soi. Elle a également donné des impulsions importantes à la Suisse. Il est donc d’autant plus important d’accepter le caractère contraignant de ses arrêts. Sinon, la Suisse fait le jeu de ceux qui veulent affaiblir les droits humains – les pays à tendance répressive, les autocrates, les politiciennes et politiciens autoritaires.

En septembre, la motion de dénonciation de la CEDH de l’UDC a été rejetée par le Parlement. Mais la motion « La CEDH doit se souvenir de ses tâches essentielles » a été adoptée par le Conseil des États. Elle affaiblit la CEDH dans sa mission la plus importante : exiger des corrections dans le droit national pour protéger nos droits. Nous restons vigilants.

Le 28 novembre, cela faisait 50 ans depuis l’entrée en vigueur de la CEDH en Suisse. Nous avons rappelé l’importance de la CEDH par une installation au centre culturel Progr à Berne. Au-dessus des têtes, des parapluies colorés affichaient les 13 droits humains de la CEDH qui nous protègent contre l’arbitraire de l’État. Le droit à la liberté, à l’égalité et à la dignité n’est pas négociable.

La somme de tous les chapitres précédents nous laisse certes songeurs. Mais nous n’abandonnons pas. Nous continuerons à protéger ce qui nous protège.

Pink

Ne laissons pas l’avenir nous gâcher la vie

En 2024, nous avons dû nous mobiliser contre trois initiatives isolationnistes déposées ou lancées par l’UDC. Nous ne voulons laisser ni l’été ni l’avenir nous gâcher la vie, et encore moins la droite populiste. Nous avons réussi par le passé à faire échouer des initiatives de l’UDC avec de nombreuses autres organisations, et nous nous mobilisons à nouveau de toutes nos forces contre elles.

Les trois initiatives de l’UDC sur la fermeture des frontières sont des attaques extrémistes contre la Suisse ouverte :

  • Avec l’initiative dite « pour la durabilité », déposée en mars 2024, l’UDC met pour la énième fois en péril notre libre circulation des personnes et fait à nouveau de l’immigration le bouc émissaire de tout.
  • Avec l’initiative dite « sur la neutralité » alias « initiative sur le Réduit national », également déposée en mars 2024, « Pro Suisse » et l’UDC veulent interdire des sanctions internationales comme celles prises contre le régime de Poutine.
  • Quant à l’initiative dite « Pour la protection des frontières », lancée en mai 2024, c’est un tour de passe-passe effronté qui vise la dénonciation de Schengen/Dublin, de la Convention européenne des droits de l’homme et de la Convention de Genève sur les réfugiés.

Immédiatement après la publication du texte de l’initiative « Pour la protection des frontières », nous l’avons analysé et constaté que cette initiative de l’UDC viole les règles les plus fondamentales de la communauté internationale, à savoir le droit international impératif qui doit être respecté en toutes circonstances. En effet, la Suisse devrait rapatrier des personnes tout en sachant qu’elles risquent d’être torturées ou de subir d’autres types de traitements inhumains et cruels.

L’Assemblée fédérale est donc tenue, en vertu de l’article 139, alinéa 3 de la Constitution fédérale, de déclarer l’initiative invalide en tout ou en partie. Nous avons immédiatement lancé une pétition, car le droit international impératif n’est pas négociable. Des professeur·es de droit se sont également exprimé·es dans les médias, estimant que l’initiative « pour la protection des frontières » pourrait être invalidée. En 2025, l’initiative sera déposée et notre demande d’invalidation partielle sera alors brûlante. Nous sommes prêt·es.

Pink

Pour des médias forts, pour une démocratie forte

Vous vous en souvenez ? 
En août 2023, les milieux libertaires-populistes de droite ont déposé leur initiative « No Billag version 2.0 » (également appelée ‘200 francs, ça suffit! (initiative SSR)’). Il s’agit d’économiser à mort le service public médiatique jusqu’à ce qu’il ne puisse plus remplir sa mission constitutionnelle et s’effondre. Nous voterons probablement sur cette initiative en 2026.

Qu’a fait le Conseil fédéral ?
« Rösti grille le journalisme » : c’est ainsi que nous avons titré en juin, lorsque le Conseil fédéral a décidé de réduire la redevance pour la SSR et d’affaiblir les médias. Une victoire pour le conseiller fédéral Albert Rösti, qui avait contribué à lancer l’Initiative pour une réduction de moitié deux ans plus tôt. Silvan, membre de notre comité directeur, a rédigé un article de blog à ce sujet qui décortique la situation. Comme nous l’avions déjà averti dans notre consultation, la décision du Conseil fédéral renforçait un récit hostile à la SSR et, par conséquent, à l’initiative No Billag 2.0.

Que s’est-il passé depuis ?
Les médias privés et la SSR ont annoncé des licenciements massifs : la SSR aurait même perdu 1000 emplois. Un rapport de la Confédération a montré que la vulnérabilité de la Suisse augmentait, « compte tenu des évolutions technologiques, de la modification de l’utilisation des médias et de la tendance à la baisse de la confiance dans les médias, d’autant plus que les activités de désinformation augmentent ». Et sur les plateformes de Mark Zuckerberg, Elon Musk & Co, les « fake news » ont désormais libre cours.

Quelle serait la bonne réponse ?
Si l’on veut une démocratie forte, il faut un paysage médiatique fort et sain. En ces temps de menaces autocratiques et d’incertitudes technologiques, un nouvel affaiblissement du paysage médiatique est dangereux pour la démocratie. Nous devrions profiter du résultat sans appel de No Billag en 2018 pour renforcer la SSR, et non pour l’affaiblir. Le peuple suisse a alors montré qu’il tenait à la diversité des médias.

Qu’a fait le Parlement ?
Tout le contraire. La commission compétente du Conseil national a décidé d’opposer à l’Initiative un contre-projet qui affaiblit encore davantage la SSR. Pour l’instant, la commission ne précise pas les montants exacts. Ce qui est sûre : tout nouvel affaiblissement serait fatal.

Que devons-nous faire maintenant ?
Nous devons d’autant plus nous engager pour des médias forts. Nous devons nous préparer à mettre à terre aussi bien l’Initiative pour une réduction de moitié que les contre-propositions qui affaiblissent la SSR. Nous sommes en train de mettre en place la campagne. Notre démocratie a besoin de nous. Vous voulez nous aider ? N’hésitez pas à nous contacter !

 

Pink

Nous devons agir

Où allons-nous ? C’est la question que nous nous sommes posée le jour de la victoire de Trump. Et nous avons confronté la population à cette question dans les rues et sur les places de Zurich. Où allons-nous en tant que société, en tant que démocraties libérales, en tant que citoyen·nes du monde ?

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L’élection de Trump marque un changement d’époque. L’ère de la démocratie libérale comme modèle dominant du monde occidental touche à sa fin. Nous devons nous y habituer. Et nous devons agir en conséquence. Juste après l’élection de Trump, nous avons élaboré un programme en huit points pour un libéralisme résistant afin de renforcer la démocratie libérale.

De nombreux pays se dirigent vers des démocraties illibérales et des autocraties. Les voix autoritaires et pro-Poutine se renforcent également en France, en Allemagne et dans d’autres pays. Dans d’autres pays comme la Hongrie, la Serbie et la Russie, ils sont déjà au pouvoir depuis longtemps. Et en Suisse, des voix puissantes du parti le plus important en termes d’électeurs courtisent ces voix, les invitent et rendent leur propagande anti-liberté acceptable. Lorsque l’autocrate serbe Aleksandar Vučić a été invité par Köppel à l’hôtel Dolder à Zurich, nous avons attiré l’attention sur la dangereuse bromance autocratique de l’UDC.

Lors de la semaine d’investiture de Trump en janvier, nous avons organisé un événement sur la question de savoir à quoi doit ressembler un libéralisme résistant en ces temps. L’événement a fait salle comble avec une centaine de personnes présentes. Cela donne de l’espoir. Sanija a prononcé un discours plein d’espoir. Ensuite, Olivia Kühni, Daniel Binswanger, Nicolas Zahn et Stefan Manser-Egli ont discuté du « libéralisme dans les maisons de retraite », de la « nostalgie du contrôle (autocratique) » ou de « l’aspiration au progrès de la société dans son ensemble ».

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Jubiläumsfest 10 Jahre Operation Libero 2024

10 années de pinkness avec Opération Libero

I fell in love with a sweet sensation
I gave my heart to a simple chord
I gave my sole to new religion
Whatever happened to you?
Whatever happened to our rock’n’roll?

Quel est le point commun entre les paroles de Black Rebel Motorcycle Club et un mouvement rose fluo ? En 2014, notre cofondateur Stefan Schlegel écoutait la chanson pour se mettre dans l’ambiance de la création d’Opération Libero. Lors de l’AG 2024, dans son discours d’adieu après dix ans au comité directeur national, il a raconté qu’Opération Libero était en fait une idée simple, un accord simple : l’harmonie entre liberté et dignité.

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Et nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander quels accords nous avons joués en tant que mouvement au cours de l’année de notre anniversaire. 2024 a été un grand huit émotionnel, une « sweet sensation » qui nous a souvent catapultés dans le passé et de nouveau dans le présent. Nous sommes le 9 février 2014, une onde de choc traverse la Suisse. L’initiative contre l’immigration de masse est acceptée de justesse. Et à Zurich un groupe de jeunes se réunit, qui ne veut plus laisser la Suisse aux mains de ceux qui veulent la fermer. C’est ainsi que naît Opération Libero.

« Nous savons ce que vous avez fait il y a dix ans, Suisse ». Cette phrase, écrite sur une pomme, s’est détachée d’une affiche sur le grand panneau d’affichage de la gare centrale de Zurich le 9 février 2024. Il s’agissait de notre allusion à la campagne de votation sur l’initiative « contre l’immigration de masse », lorsque l’UDC et la contre-campagne d’Economiesuisse avaient toutes deux affiché un pommier sur leurs panneaux. Silvan, notre membre fondateur, revient sur cette période mouvementée et constate : « Comme en 2014, il faut aujourd’hui des gens qui s’unissent pour défendre les valeurs libérales ». Un autre membre fondateur, Nicolas, a écrit : « Qu’Opération Libero existe encore est une nouvelle à double sens ».

Au cours de notre année de jubilé, nous avons régulièrement jeté un regard en arrière sur les campagnes passées (par exemple sur No Billag ou l’Initiative pour l’autodétermination) et nous avons remarqué que les mêmes attaques contre la Suisse ouverte et progressiste reviennent toujours, même si elles sont emballées différemment. Et que les campagnes ont un impact. Nous sommes prêt·es.

10 Jahre Operation Libero
Tortenverteilen Bundesplatz
10 Jahre Operation Libero

Le 14 août, exactement 10 ans après notre fondation, nous avons tenu une conférence de presse anniversaire à Berne et distribué des gâteaux d’anniversaire roses sur la Place fédérale. Nous avons également reçu des messages d’anniversaire incroyablement beaux.

Quelques jours plus tard, nous sommes monté·es à Ballenberg par un temps gris, mais avec des grandes attentes. « Le pays des opportunités dans un musée en plein air » - pas de contradiction pour nous. Au milieu de la tradition et de l’histoire, nous avons fêté les 10 ans d’Opération Libero,exactement comme on nous connaît : bruyant·es, roses fluo et avec du cœur.

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Jubiläumsfest Operation Libero 2024
Jubiläumsfest Operation Libero 2024
Jubiläumsfest Operation Libero 2024
Jubiläumsfest Operation Libero 2024
Jubiläumsfest Operation Libero 2024
Jubiläumsfest Operation Libero 2024
Jubiläumsfest Operation Libero 2024
Jubiläumsfest Operation Libero 2024

C’était magnifique ! Une « sweet sensation ». Merci à toutes les personnes qui ont rendu possible l’Opération Libero au cours des 10 dernières années.

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Elena Allendörfer
Responsable Community & Growth

Vorstand Schweiz

Liberté et responsabilité

L’ensemble de ce rapport annuel reflète le travail du comité directeur, qui pose les jalons stratégiques des thèmes et des campagnes de notre mouvement. Mais l’année dernière a également apporté un défi inattendu.

Le comité directeur a été sollicité après l’action de Sanija en septembre, et il a pris ses responsabilités. Nous avons publié une déclaration peu après, où nous réitérons les excuses de Sanija. Pour elle comme pour Opération Libero, il n’a jamais fait de doute que son action était irréfléchie et inappropriée. Mais contrairement à son employeur et à son parti, nous n’avons pas laissé tomber Sanija. Nous avons gardé notre calme, écouté et accepté la demande sincère d’excuses de Sanija. Parce que nous sommes convaincus que les gens peuvent apprendre de leurs erreurs. Et parce que l’erreur est humaine. Nous avons soutenu notre coprésidente. Cela nous a valu des critiques, mais aussi des encouragements. En décembre, nous avons expliqué notre position en détail dans une longue déclaration.

Oui, Sanija a fait une erreur. Elle a demandé pardon. Nous faisons tous des erreurs. La question est de savoir comment nous les gérons dans une société libérale et libre. Dans une société libérale, liberté et responsabilité vont de pair. Sanija a immédiatement assumé la responsabilité de ses actes sur le plan personnel. Elle a pris la responsabilité de ses actes. Sur le plan social, elle n’a pas seulement été accusée de cet acte, de ce qu’elle a fait. Mais aussi pour ce qu’elle est : une politicienne clivante et sûre d’elle, et non une immigrée adaptée et reconnaissante, comme certains l’attendent d’elle. Ce personnage est en soi une provocation dans la politique suisse, indépendamment de ses actions. Si notre responsabilité, notre culpabilité, devient absolue et inexcusable, et exige une repentance absolue, alors la liberté meurt. Et l’humanité aussi. Nous ne pouvons plus agir, nous ne pouvons plus nous exprimer. Surtout pas en public, et encore moins en politique. Sanija est responsable de ses actes, mais pas de ce qu’elle est. Nous sommes responsables vis-à-vis de Sanija. Et nous sommes responsables des valeurs de notre mouvement.

Sanija Ameti reste notre coprésidente. Parce que nous ne cédons pas et parce que nous ne permettons pas qu’elle cède. Céder, c’est capituler. Capituler face à celles et ceux qui n’ont pas apprécié que notre coprésidente défende haut et fort, de manière visible et déterminée, des valeurs libérales fondamentales au cours des dernières années. Capituler face à la chaîne de propagande de Poutine et aux extrémistes de droite qui souhaitent la « disparition » de Sanija. Capituler face aux attaques contre les valeurs que nous défendons.

Sanija ne disparaît pas. Et donc, le maintien de Sanija comme coprésidente est un signe envoyé à tous ceux qui ont profité des erreurs de Sanija pour répandre leur haine. Nous ne laissons pas le champ libre aux forces qui veulent voir Sanija disparaître. Nous défendons une société où tout le monde est accepté et traité en tant qu’être humain : où le racisme et la misogynie n’ont pas leur place. Nous soutenons et protégeons les personnes qui se battent avec nous pour une société meilleure et plus humaine. Et nous nous défendons contre les attaques populistes et d’extrême droite - des attaques contre Sanija, contre les institutions libérales et contre toutes les personnes qui subissent de telles attaques. Nous faisons de la politique avec le cœur. Et nous la faisons ensemble.

Vorstand Schweiz
GV OL 2024

Nos forces vives sur le terrain

« Nous nous battons pour le maintien et le développement de la démocratie libérale. Nous nous engageons là où la politique établie dort ». Les personnes qui nous connaissent ont souvent lu ces deux phrases et les ressentent dans nos activités. La communauté rose fluo de nos cinq équipes régionales porte notre vision d’une société ouverte et progressiste, libérale et juste, dans les régions. Les équipes régionales organisent des mesures de campagne et des événements dans nos priorités thématiques : l’Europe, la société ouverte, le libéralisme, l’égalité et la transformation numérique.

2024 a été une année riche en événements : voici nos temps forts dans les régions. En avril, nous avons lancé notre première initiative propre avec 10 organisations partenaires : lInitiative Europe pour une Suisse forte en Europe. Dans toutes les régions, des bénévoles ont récolté des signatures. Notre équipe régionale de la région frontalière du nord-ouest de la Suisse s’est particulièrement investie. Janina et Marija et Paul ont organisé pas moins de six événements européens aux formats variés : des récoltes de signatures aux tables rondes et événements d’information, en passant par la SOIRÉEurope et la première « Prompt Battle » avec la conseillère nationale Sibel Arslan.

L’équipe régionale de Zurich s’est impliquée dans deux campagnes de votation régionales. Au début de l’année, les membres de l’équipe régionale se sont mobilisé·es contre l’initiative « anti-chaos » de l’UDC, qui visait à porter atteinte de manière illégale à la liberté de réunion. Ils ont distribué des flyers et rédigé des articles de blog, un signe fort de la force de la communauté ! Nous avons également pu participer à une conférence de presse interpartis. La proposition de l’UDC a échoué dans les urnes. En septembre, l’équipe régionale s’est ensuite engagée en faveur de la nouvelle loi sur la formation, afin que les personnes admises à titre provisoire aient un accès immédiat à des bourses pour une formation professionnelle.

En septembre, Denis, Artan et Elena se sont rendus au festival de la démocratie Faktor D à Ingolstadt, où ils ont échangé avec des « campaigners » de l’espace germanophone en enthousiasmant le public avec notre « Prompt Battle. »

Mais là où il y a de la lumière, il y a aussi de l’ombre : à la suite des controverses autour de la gaffe de Sanija, le comité de l’équipe régionale de Suisse orientale a démissionné en bloc fin 2024. Merci à Bruno, Oliver, Claudia, Serge et Adolf pour leur engagement durant toutes ces années ! Parallèlement, nous souhaitons la bienvenue à la nouvelle équipe : Walter, Paul et Laurin.

Geschäftsstelle der Operation Libero

Parfois naïve. Toujours optimiste et courageuse.

L’année dernière a été pour nous l’année de nouveaux projets et de nouveaux défis. Nous avons lancé une initiative, nous en avons codéposé une autre. Nous avons fêté nos 10 ans d’existence. La communication de crise autour de la gaffe de Sanija a été très intense, nous avons reçu plus de 2000 e-mails. Nous l’avons gérée.

En 2024 nous avons toujours tout donné. Et non, nous ne nous sommes pas ennuyé·es cette année non plus. Au contraire ! Je suis fière de cette année d’initiatives audacieuses, de nouveaux projets et de processus éprouvés. Cette année encore, nous avons fait beaucoup de choses pour la première fois. Nous n’avons pas tout fait correctement. Et ceux qui disent que nous nous sommes lancés naïvement dans certains processus n’ont sans doute pas tout à fait tort. Nous faisons parfois preuve de naïveté, toujours de courage et d’optimisme. Nous avons fait beaucoup de choses de manière remarquable. Nous avons fait 2024 selon la devise « Faire, c’est comme vouloir, mais en mieux ».

Geschäftsstelle der Operation Libero

Aussi en 2024, les moineaux ont chanté sur le toit que l’Opération Libero n’était pas nécessaire. Comme me l’a écrit notre estimé membre Christian W. : « Celui qui agit et est actif fait aussi des erreurs ou des mauvais jugements. Vous ne vous laissez pas impressionner par cela. (...) Ce qui ne fonctionne décidément pas, c’est de vous faire mourir ! Ceux qui sont morts vivent plus longtemps ! Soyez fiers de l’attention que vous recevez ».

Nous sommes fières et fiers de cette année 2024 pleine de défis, d’avoir surmonté les moments difficiles de 2024 et des 10 ans d’Opération Libero. Et non, nous ne nous laissons pas déstabiliser, Opération Libero est aussi importante qu’il y a 10 ans. Les membres de l’équipe permanente, dont le travail ne connaît pas d’horaires fixes, sont également important·es. Pour des raisons financières, nous avons dû nous séparer de notre responsable du fundraising, Rahel, cet été. Meret, notre responsable de la mobilisation, a quitté son poste au sein de l’équipe permanente pour un emploi dans le domaine du coaching, où elle poursuivait une formation. Alisha nous a soutenus pendant l’été en tant que stagiaire pour les campagnes. Et depuis l’automne, Elena, engagée dans l’équipe régionale du nord-ouest de la Suisse, a rejoint l’équipe permanente. Depuis, chaque matin commence par un « Bonjour tout le monde » chaleureux.

Merci pour cette énergie, Elena. Et merci à vous, coéquipières et coéquipiers au Secrétariat pour le travail, le courage, la naïveté face à l’inconnu et la volonté de le faire malgré tout. Merci pour votre optimisme votre convivialité.

Isa Gerber

Isa Gerber
Directrice

Finanzen

Nous continuons à construire sur les trois piliers

Nous vivons de petits dons. De montants de 50 à 200 francs à notre mouvement. Ce n’est que grâce au soutien généreux de 3000 personnes que nous avons pu refaire en 2024 ce que nous faisons avec beaucoup de cœur : nous engager pleinement pour une Suisse ouverte, progressiste et libérale. Nous vous disons ici : MERCI !

Notre modèle de financement durable prévoit que nous couvrons nos frais courants par des recettes courantes. En d’autres termes, les adhésions, les contributions des donateurs et donatrices et les dons répétés doivent couvrir nos dépenses fixes et permanentes. Un jour ou l’autre. C’est l’objectif que nous nous sommes fixé. Et en 2024, nous nous sommes encore rapprochés de cet objectif. En effet, comme en 2023, nous avons pu augmenter les contributions des membres en 2024 : environ 110 000 francs provenant des cotisations des membres ont financé nos activités l’année dernière. Les contributions de Génération Libero ont également augmenté en 2024 : plus de 52 000 francs ont été récoltés par 49 donateurs et donatrices.

Nous avons également récolté environ 450 000 francs sous forme de dons uniques pour nos campagnes. Le montant des dons au mouvement et au secrétariat (non liés) est resté presque identique à celui de 2023, soit 250 000 francs. Les dons à nos campagnes (liés) ont été inférieurs à ceux de l’année précédente, soit environ 200 000 francs. Cela n’est pas surprenant, car notre campagne de 2023 pour les élections fédérales a été très réussie et 2024 n’a pas été une année de grandes campagnes de votation. En tant qu’organisation de campagnes, qui mobilise le plus volontiers et avec le plus de succès pour les votations, c’est décisif.

Pour assurer la pérennité d’Opération Libero, il faut nous soutenir régulièrement. Les dons récurrents réintroduits font partie de notre modèle de pilier. Et nous sommes correctement soutenus : en 2024, plus de 130 personnes ont mis en place un don récurrent. C’est plus de 4 fois plus que l’année précédente. Ce soutien récurrent nous aide à accomplir un travail politique important, même lorsqu’il n’y a pas de campagne de vote au programme. En effet, chaque année, nos frais opérationnels doivent être couverts pour que nous existions. Les dons répétés nous donnent une certaine sécurité.

10 ans vécus au jour le jour ?

Cela fait partie de l’ADN de notre mouvement que de jongler avec chaque franc. Nos campagnes de crowdfunding doivent d’abord atteindre leurs objectifs avant que nous puissions mettre en œuvre des actions. Nous devons constamment frapper à la porte des personnes qui nous soutiennent et leur demander de l’aide. Notre travail coûte cher, même lorsqu’il n’y a pas de vote. Et nous voulons être transparents : notre capital associatif, qui s’élève à tout juste 50 000 francs, est faible. Il est très faible. Et pourtant, au cours des derniers mois et des dernières années, nous avons montré à maintes reprises que peu d’argent n’est pas ou ne doit pas être la fin de notre mouvement. La stabilité financière de l’association est une priorité pour nous. Si nécessaire, nous prendrons des mesures.

Et quelles ont été les conséquences de l’attention publique portée à notre coprésidente ?

A partir de septembre 2024, suite à l’attention du public autour de notre coprésidente, nous avons dû réorienter nos ressources vers la communication de crise et la gestion de la réputation. Nous considérons cet engagement et les ressources qui y ont été consacrées comme une charge, mais jusqu’à présent, cela en a valu la pein : les dons ont à nouveau afflué de manière régulière, les départs de membres ont été presque compensés par de nouvelles adhésions et presque tous les donateurs et donatrices continuent à nous soutenir en 2025. Oui, nous avons eu des pertes de recettes dans les campagnes - notamment parce que nous voulions (l’anniversaire) ou devions (la gestion de crise) investir notre énergie dans autre chose. Mais si nous avions pu faire une campagne de votation au lieu d’une communication de crise, nous aurions réalisé un net excédent.

Voici pourtant nos perspectives pour 2025 : davantage de campagnes et d’actions politiques, priorité à la collecte de fonds (sans nouvel emploi) et poursuite de la croissance engagée au niveau des adhésions et des donations. L’année 2024 a été difficile, mais nous savons que 2025 sera importante.

Résultats financiers pour 2024

  • Nous avons reçu 447 139 francs de dons. 
  • Sur ce montant, 200 661 francs ont été liés et directement versés à nos campagnes (notamment Initiative Europe, Initiative Démocratie, Initiatives de fermeture, « No Billag édition 2.0 », Libéralisme résistant) et 246 478 francs non liés ont été versés au mouvement.
  • 1154 membres ont versé 108 368 francs de cotisations.
  • 49 donateurs et donatrices ont versé 52 300 francs de cotisations de donateurs et donatrices.
  • Sur ces recettes, nous avons dû prélever 9153 francs de taxes.
  • Nous avons pu payer le travail de 9 personnes avec 460 827 francs.

Et d’autres chiffres

  • Le don moyen était de 106 francs, la médiane de 50 francs.
  • Les dons les plus fréquents ont été de 100 francs.
  • 102 dons étaient de 500 francs ou plus, ce qui représente 2,6 % des dons.
  • Les dons les plus élevés en 2024 ?
    • 1 personne à 3 000 francs et 2 personnes à 5 000 francs chacune affectés à l’Initiative Europe
    • 1 personne 20 000 francs non liés au mouvement
Isa Gerber

Isa Gerber
Directrice

Energiebooster fürs wichtige Jahr 2025

Une année importante

Nous avons fêté notre 10e anniversaire en 2024. En 2014, nous espérions encore que 10 ans nous suffiraient. Nous en sommes loin du compte. 2025 ne sera pas une année facile, mais elle sera d’autant plus importante. Ce sera une année où les dérives autocratiques connaîtront un nouvel essor. Et ce sera aussi une année qui déterminera la pérennité du libéralisme en tant que fondement de notre société. Nous aurons donc besoin de plus d’espoir que jamais. Et de plus d’Europe que jamais. Il faudra plus de libertés civiles que jamais. Et c’est pourquoi il faudra plus d’Opération Libero que jamais auparavant. Nous sommes prêt·es. Nous sommes prêt·es à résister.

Sanija Ameti

Sanija Ameti
Coprésidente Opération Libero

Stefan Manser-Egli

Stefan Manser-Egli
Coprésident Operation Libero

Laura Pohl Selfie

Laura Pohl
Membre du Comité directeur

Dominic Ullmann

Dominic Ullmann
Membre du Comité directeur

Lea Schlenker Selfie

Lea Schlenker
Membre du Comité directeur

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Lorenz Buchser
Membre du Comité directeur

Elena Michel

Elena Michel
Membre du Comité directeur

Renato Perlini Selfie (gross)

Renato Perlini
Membre du Comité directeur

Julia schwitter selfie

Julia Schwitter
Membre du Comité directeur

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Dennis Teichmann
Membre du Comité directeur

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Silvan Gisler (démission)
Membre du Comité directeur

Stefan Schlegel

Stefan Schlegel (démission)
Membre du Comité directeur

Fabio Wettstein

Fabio Wettstein (démission)
Membre du Comité directeur

Ameen Mahdi

Ameen Mahdi (démission)
Membre du Comité directeur

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Capucine Racine (démission)
Membre du Comité directeur

Operation Libero Tasche
Efa Abstimmungssonntag community
Generation Libero Menschen
Ehe für alle Flyer. Operation Libero.